jeudi 25 mars 2010

Conclusion


Pour conclure, nous pouvons voir que le projet Lyon-Turin laisse place à une nouvelle génération de liaison férroviaire. Ce projet est une véritable solution en ce qui concerne les problèmes environnementaux et une véritable révolution pour l'économie.

Certes le projet est coûteux mais ses attentes sont très importantes pour les Etats Alpins. Ce projet ouvrira ses portes en 2020.

III) Les problèmes rencontrés et les solutions possibles


Comme nous l'avons vu précedemment, le projet Lyon-Turin est un maillon essentiel des liaisons européennes Nord-Sud mais également Oues-Est. Il doit permettre des liaisons rapides des voyageurs et fret.
Du côté Français, le tracé des nouvelles voies et de tunnels préalpins a été difinitivement arrêté en 2006 et le financement des travaux et des études préliminaires de reconnaissance est assurée. Cependant, le financement global de l'ensemble du projet n'est pas entiérement couvert. Du côté Italien, certains habitants du Val de Suse et des associations écologistes protestent vivement contre la forte augmentation prévisible du trafic ferroviaire dans leur vallée et contre les dangers environnementaux découlant de la présence importante d'amiante naturelle dans certaines couches géologiques concernées par le creusement du tunnel, ce qui pose certains problèmes.

En effet au XXème siècle, nous faisons face à une nouvelle génération de liaisons alpines. La part inégale du chemin de fer et de la route selon les pays révèle des priorités différentes. La Suisse est la première à assumer sa préférence pour les voies ferrées et le ferroutage. D'après ce que l'on a vu précédemment il y a une prise de conscience des nuisance liées à la traversée alpine des poids lourds. On assiste alors à un renouveau pour l'intérêt pour les tunnels ferroviaires. Dans les Alpes orientales, outre le projet Lyon-Turin, deux autres projets sont en cours. Ceux-ci se situent en Suisse ( Le Lötschberg et le Gothard) qui sont à l'heure actuelle en travaux. Ces projets relèvent d'une nouvelle génération de tunnels plus long et situés à plus basse altitude de manière à réduire les impacts environnementaux. Le tunnel de Gothard avec un maximum de 550 mètres sera ainsi, à sa mise en service en 2012, l'itinéraire le plus bas pour traverser les Alpes et donc le plus attractif et concurentiel: plus de trois cent trains par jour, une capacité de transport de 49 millions de tonnes de marchandises et de 6.5 millions de passagers attendus, soit un tunnel comparable au projet Lyon-Turin

II) Les différents acteurs

A) Les enjeux économiques de ce projet

Les enjeux économique de ce projet sont nombreux. En effet, le coût actuel annoncé pour la liaison ferroviaire Lyon-Turin est de 7.5 milliards d'euros dont 2 milliards d'euros à la charge de la France avec cependant comme clé de réussite des solutions de financement innovantes telles qu'un "partenariat public privé" c'est-à-dire un mode de financement par lequel une autorité publique fait appel à des prestataires privées pour financer et gérer un équipement assurant ou contribuant au servis public. Le partenaire privé reçoit en contrepartie un paiement du partenaire public ou des usagers du service qu'il gère.
En janvier 2001, les français et les italiens l'ont décidé par un accord international. En 2004, le parlement européen confirme l'inscription de Lyon-Turin comme un projet prioritaire. Le taux de cofinancement passe de 10% à 20% pour les tronçons transfrontaliers ou qui franchissent des obstacles naturels.
L'enjeu économique de ce projet est également de proposé une offre de qualité, rapide et en toute sécurité. Ce projet reste un projet de nature industrielle permettant de résoudre les problèmes environnementaux de cette région. En effet, l'enjeu est aussi environnemental.

B) Les enjeux environnementaux

En effet, ce projet vise également à protéger les Alpes. Depuis le milieu des années 1980, le trafic de poids lours à progressé de 280%; plusieurs accidents dramatiques ainsi que de nombreuses nuisances environnementales engendrent une prise de conscience et une remise en cause du " tout routier".
Chaque jours des milliers de camions empruntent les vallées et les grands tunnels Alpins ( 85% des échanges France-Italie se font par la route). La Transalpine constitue donc le seul moyen de mettre un terme au "tout routier" qui met en péril l'équilire du patrimoine environnemental des Alpes. Ainsi, le but de maintenir celles-ci comme un espace attractif été comme hiver et surtout limiter le trafic de poid lourd dans cette zone.

C) L'interêt commun de cet aménagement


L'intérêt commun du projet est de faciliter les transports de marchandises et de voyageurs mais aussi que ce transport se fasse en toute sécurité et rapidement. La Transalpine construis un axe d'équilibre et de richesse au sud de l'Arc Alpin car en effet, ce projet répond aux impératifs économiques d'un marché en plein essor et ensuite car il est la véritable solution pour limiter le trafic routier qui menace l'équilibre environnemental des Alpes.

B) Les objectifs de la Transalpine




En effet, les objectifs sont nombreux car la Transalpine est plus qu'une priorité, c'est une necessité. En effet, on peut constater que cet espace constamment traversé au cours de l'histoire est victime de pollutions. Au fil de l'histoire, les Etats Alpins ont fait face à une accélération des échanges ainsi qu'une intégration croissante entre les économies touristiques qui est responsable d'une augmentation des flux de toutes sortes qui appelle à de nouveaux projets de traversées plus rapides et moins perturbateurs sur l'environnement.


On constate à l'heure actuelle que les moteurs diesels produisent deux des polluants les plus nocifs pour la santé: les particules (PM) et les oxydes d'azote (Nox). Les mesures quotidiennes publiées par l'Air de l'Ain et des Pays de Savoie démontrent que les pics de pollution correspondent au fort trafic de poid lourd.


La pollution n'est pas le seul problème dans les Alpes; la nuisance sonore est très importante et insupportable pour la population qui manifeste son mécontentement en 2005 dans les vallées de Chamoix. On peut donc voir que le projet Transalpin possède un interêt commun au niveaux des Etats Alpins et pour les riverains.

I) La liaison ferroviaire Lyon-Turin



A) Qu'est-ce que ce projet ?


La nouvelle liaison ferroviaire Lyon-Turin est un projet de ligne mixte voyageurs/fret à travers les Alpes entre la France et l'Italie.



Pourquoi ce projet ?

La croissance des échanges entre le Nord et le Sud de l'Europe concerne particuliérement les Alpes qui bordent huit Etats et qui sont un point de passage obligé vers l'Italie. Si les Alpes ont souvent joué un rôle de barrière au XIXème siècle à cause des contraintes naturelles, de l'étroitesse et de la saturation des vallées, la percée de tunnels ferroviaires a permis le développement du trafic d'autant que le trafic de poids lourds a progressé de 280%. Seulement les impératifs économiques qui nécessitent des infrastructures toujours plus importantes, une intense circulation routière, plusieurs accidents dramatiques et la montée des préoccupations environnementales engendrent une prise de conscience et donc une remise en cause du "système".




Le projet Lyon-Turin est le maillon manquant permettant de mettre en réseau 5000 km de lignes feroviaires existantes entre les grandes villes Européenne. La Transalpine est un élément central du réseau européen des transports. En effet, c'est un projet de long terme retenu dès 1994 par l'Europe comme un projet prioritaire de transport. La Transalpine est une liaison ferroviaire fret qui permettra d'acheminer 40 millions de tonnes de marchandises par an soit un équivalent de 2 millions de camions par an à travers les Alpes dans des conditions optimales de sécurité et de respect de l'environnement. La Transalpine c'est également une liaison ferroviaire voyageurs permettant à 7 millions de voyageurs de se déplacer chaque année entre la France et l'Italie plus rapidement et en toute sécurité.


Pour terminer, ce projet est aussi un chantier européen de construction et d'aménagement de plus de 200 km de nouvelles lignes entre Lyon et Turin; c'est un tunnel international de 53 km sous les Alpes dont les objectifs sont nombreux.






mercredi 24 mars 2010

Traverser les Alpes




La chaîne alpine est depuis longtemps un point de passage obligé entre l'Europe du Nord et du Sud. Sept États se partagent l'espace alpin. Aujourd'hui, aménager la montagne pour mieux y circuler tout en préservant l'environnement est donc un enjeu majeur.



Étirées sur près de 1500 km, larges d'environ 200 km, les Alpes dressent comme une véritable barrière au coeur de l'Europe. Leur traversée constitue un défi. Les points de passages se sont multipliés au prix d'aménagements coûteux et colossaux faisant de ce massif une interface de premier plan dans l'espace économique européen.

En quoi la traversée des Alpes est-elle un enjeu économique ? Comment concilier les enjeux écologiques, économiques, environnementaux et humains ?
Nous étudierons dans une première partie la liaison ferroviaire Lyon-Turin en définissant ce projet, les différents avantages puis l'intérêt commun de cet aménagement. Dans une deuxième partie nous verrons les différents acteurs de ce projet en étudiant les enjeux économiques et environnementaux puis analysant les différents avantages et inconvénients au niveau de la société. Et enfin, nous étudierons dans une troisième partie les problèmes rencontrés et les solutions possibles avec les conséquences sur l'environnement et les solutions proposées puis nous verrons que le projet Lyon-Turin est un aménagement très coûteux.